Avec la pandémie les discours de haine se sont développés, et une note de l’ONU avertit que "laisser le tissu de nos sociétés se déchirer est peut-être l'une des conséquences les plus graves de la pandémie". En outre, les systèmes éducatifs européens ont été mis à l'épreuve et le fossé éducatif séparant les élèves les plus vulnérables, comme les Roms s’est creusé. En outre l'augmentation du temps libre confiné à la maison a favorisé un niveau plus élevé d'activité virtuelle au cours de laquelle les élèves ont été plus souvent touchés par des discours haineux (l'activité en ligne des mineurs a augmenté de 180 % en Espagne et de 220 % en Italie).
L'amélioration de l'inclusion et des résultats scolaires des groupes discriminés passe, entre autres mesures, par la fin des brimades, qui conduisent souvent à l'absentéisme, au découragement et, finalement, à l'abandon scolaire. Ces brimades ne sont pas toujours perçues par les enseignants, qui ne sont pas assez formés pour les identifier et les combattre.
Le partenariat regroupe des entités éducatives, des entités avec une expérience dans la lutte contre les discours de haine et des associations de femmes roms, représentant l'un des principaux groupes cibles.
Une série d’outils seront créés pour aider les enseignants à détecter les discours de haine et les brimades et pour générer des processus d'inclusion. Un kit contre les discriminations programmé pour réagir de manière autonome aux commentaires des élèves permettra de traiter la radicalisation et l'émergence d'attitudes violentes ou ségrégationnistes sur les réseaux sociaux.Cette ressource, autonome et pouvant être mise en oeuvre par n'importe quel enseignant, sera complétée par un environnement virtuel visant à détecter l'intimidation et les discours de haine à travers des enquêtes anonymes réalisées par les élèves sur depuis leur smartphone.