Les réfugiés rencontrent davantage de difficultés à accéder au marché du travail que les autres groupes défavorisés. Selon les pays, il leur faut parfois plus de six ans pour rattraper leur retard en matière d'accès à l'emploi, la situation étant particulièrement difficile pour les femmes.
Les réfugiés et les nouveaux arrivants qui parlent couramment la langue du pays d'accueil disposent de plus de facilités. Mais tous les pays n'offrent pas les mêmes possibilités d'apprentissage de leur langue.
L'accès à l'emploi pourrait être amélioré si l'on ne faisait pas de la maîtrise de la langue une condition sine qua non et si cet apprentissage était mieux organisé sur le lieu de travail avec l'appui des employeurs qui ont des besoins de main d'oeuvre. L'expérience montre qu'il est également plus efficace.
1) Auprès des professeurs de langues, formateurs, travailleurs sociaux et bénévoles pour :
2) Auprès des réfugiés et des primo-arrivants pour identifier et développer leurs compétences dans une perspective d'emploi en :
3) Auprès des entreprises pour :
Les réfugiés et les primo-arrivants ont plus de difficultés que d’autres groupes défavorisés à trouver un emploi. Une maîtrise insuffisante de la langue du pays d'accueil, une difficulté à valoriser leurs compétences, l’incertitude quant à leur statut, sont, avec les préjugés culturels, les principaux obstacles à leur embauche. Or ils... |