Une cinquantaine de formateurs et enseignants des partenaires du projet Grundtvig Développer une citoyenneté européenne active à partir du dialogue interculturel et des ressources patrimoniales ont réfléchi à la perception qu'ils ont de leur propre pays en relation avec l'éducation, le patrimoine et l'identité européenne et en comparaison avec les autres pays européens. Une série de questions leur demandait de situer leur pays pour la prise en compte de différentes problématiques par l'éducation : diversité culturelle, capacité d'analyse critique, citoyenneté européenne, ouverture sur les autres... Les réponses se situent dans la moyenne basse, les répondants n'ayant pas une vision très positive de leur système éducatif. En revanche, les profils de réponses concernant la perception de son propre pays sont similaires. Les Français et les Chypriotes ont plus de réponses plus tranchées que les autres, tantôt de manière optimiste, tantôt de manière pessimiste pour les Français, plutôt avec une vision négative pour les Chypriotes. Chez tous il ressort que la dimension européenne et l'ouverture sur les autres cultures sont mal prises en compte. Il en est de même pour l'intégration de la connaissance du patrimoine considéré dans tous ses aspects.